L'Intendance

Son rôle - Son travail - Sa responsabilité - La comptabilité

Vous avez bien inscrit votre enfant à Notre Dame de Sion. Les profs s'occupent de lui, il progresse. On a vu la directrice, et chaque jour, il prend un repas à la cantine ou dans la cafétéria. C'est ça, l'école, non? Mais derrière les enseignants, la directrice et le personnel de la restauration il y a encore une équipe de 50 personnes, qui s'occupent chaque jour que le savoir rentre dans les 1 275 élèves: en fournissant la craie pour les tableaux, en réparant la fenêtre cassée pour qu'il prenne pas froid, en ouvrant la porte le matin… 
Le QG de l'intendance de l'école se trouve derrière deux portes banalisées dans un couloir tranquille. Tout semble calme dans le couloir, mais la première impression trompe. Le fleuve des évènements traverse souvent ce bureau. Réunion de chantier pour la réfection de la cafétéria. Les tags dans une toilette et l'ordonnance aux élèves attrapés de le nettoyer. L'organisation des voyages. Tout le quotidien d'une école. 
"On s'occupe de 50 personnes non-enseignantes" explique Marie-Laure Michel, l'intendante. Ceci commence par les responsables de niveau, l'infirmière et le psychologue, continue par les responsables du CDI et BDI, des activités culturelles aux administratifs, surveillants, techniciens d'entretien, l'accueil et le secrétariat. "S'ajoute bien sûr la responsabilité pour l'équipement, le mobilier scolaire et le bâtiment et son entretien. Nous devons suivre toutes les normes de sécurité, et ceci n'est pas facile dans un bâtiment ancien. Bientôt, on va devoir installer un ascenseur pour être dans les normes pour l'accès des handicapés. Nous sommes en cours d'une extension du gymnase, ajoutons des places dans la cafétéria, bientôt couvrirons l'attente du self. Et, projet de long terme, la réfection de la chapelle." Pour ceci, l'association Notre Dame de Sion disposait dans l'année 1999/2000 d'un budget de 3.7 millions d'Euro. 56 % proviennent des participations des familles, le reste surtout des subventions. 36 % de ce budget sont le coût de personnel. Ce qui reste après les frais de fonctionnement est utilisé pour les travaux, car des projets, il y en a … La gestion est surveillée par l'Organisme de Gestion d'éducation catholique, l'OGEC.
Les élèves viennent de 1 000 familles, et c'est Annie Ferchaud, la comptable, qui fait le lien entre eux et l'intendance; ceci avec l'aide de Janine Arbey. Elle s'occupe de la facturation, des règlements, des cheques pour la cafétéria et de la comptabilisation. Chaque famille est gérée avec son propre compte. Scolarité, mais aussi repas, fournitures, voyages, assurances sont à régler. Elle relève aussi les problèmes de paiement et peut les faire suivre à la commission de solidarité pour des examens d'aide aux familles. A la solidarité – qui est entièrement financé par les contributions volontaires des parents – peuvent s'ajouter les bourses nationales. "Pour le collège, ça ne va pas très loin, peut-être 275 Euro par an, et quelque deux à trois familles en profitent. Certains parents peuvent aussi demander une aide à la restauration. Au lycée, les bourses deviennent plus conséquentes, 450 – 600 Euro par an, mais les livres ne sont plus gratuits.
Les parents l'appellent souvent pour des questions concernant les factures (voir: Mieux comprendre la facture). "Même si c'est expliqué dans les papiers transmis à la rentrée, on est la pour ça."

 



Maj le 15. août 2003 par jh